Nationale Informationsstelle zum KULTURERBE NIKE

De nombreux Genevois se sont illustrés par des travaux généalogiques importants déposés aux Archives d’État. On peut citer en exemple les frères Galiffe, Henry Deonna, Edmond Barde, Albert Choisy et Louis Dufour-Vernes.

Depuis le 18e siècle, des répertoires alphabétiques cumulatifs des registres de paroisses ont été établis par la Chambre des Comptes et la Chancellerie d’État. Les chercheurs ont ainsi à disposition de nombreux instruments pour retracer l’histoire de leur famille. Durant les deux crises économiques du début du 20e siècle, des ateliers de chômeurs ont été créés. Une de leurs tâches fut la confection de répertoires pour les registres d’état civil, ainsi que pour les archives de la Police des étrangers. Ainsi, le fichier dit des « Étrangers du 19e siècle » répertorie sur 2’187’000 fiches tous les permis de séjour ou d’établissement pour étrangers ou Confédérés de 1815 à 1896. Il fut l’une de leurs réalisations les plus spectaculaires. Une centaine de répertoires d’état civil numérisés sont aujourd’hui librement consultables en ligne.

Poursuivant cette tradition, les Archives d’État organisent des ateliers pour aider les généalogistes, débutants ou confirmés, à compléter ou établir leur ascendance. Internet facilite également grandement la recherche en généalogie devenue moins laborieuse et plus ludique.

En assistant à une démonstration donnée par un archiviste, vous pourrez, par la suite, vous lancer dans votre propre généalogie, ou plus simplement découvrir les richesses des Archives d’État dans ce domaine : registres de paroisses et d’état civil, minutes notariales, inventaires après décès ou testaments, recensements cantonaux et autres séries de documents administratifs.