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Le 16 décembre 1930, le Conseil municipal de Sierre accorde à Sœur Claire (née Francesca Ferrante di Ruffano) fondatrice la même année de la Fraternité des Sœurs franciscaines à Dijon, son «appui moral pour la création d’une œuvre de charité destinée à l’accueil de jeunes enfants abandonnés, de mères célibataires qui, à de modiques conditions, trouvaient dans ce Foyer un refuge».

La construction sur la colline de Plantzette de ce qui s’appela initialement La Providence se déroula en 1931–32, sur les plans de l’architecte sierrois Max Zwissig. L’édifice abritait une maternité, une pouponnière et une école de nurses.

Le bâtiment, qui correspond à la typologie habituelle de l’architecture hospitalière dite moderne, couronne sur toute sa longueur, mais sur trois niveaux seulement, l’une des collines historiques de Sierre. Des balcons garnissent la façade sud, tandis que l’étage supérieur était couvert à l’origine d’un toit plat, qu’une construction en attique a partiellement doublé ultérieurement, du côté oriental.

La clinique Sainte-Claire est le bâtiment hospitalier le plus moderne du Valais dans les années trente ; c’est, avec les sanatoriums construits sur le Haut-Plateau, un des fleurons du patrimoine architectural valaisan de cette époque.

En 1962, ce foyer se médicalise, devient la clinique Sainte-Claire et compte 100 lits. L’établissement est agrandi du côté oriental par l’architecte qui a réalisé la première construction.

Une restructuration importante sans atteinte à l’image extérieure de l’ensemble a été menée de 1987 à 1991 par l’atelier sierrois de l’architecte Michel Zufferey.
La clinique Sainte-Claire ayant fusionné avec l’hôpital de Sierre, elle s’est vue confiée des tâches spécifiques dans les domaines de la gériatrie et de la psychogériatrie.