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2007

Sierre

Stalles des carmes à Géronde

© Etat du Valais, Service des bâtiments, monuments et archéologie (PBC)

 

En 1425, l’évêque de Sion André de Gualdo promulgua l’acte de fondation du monastère des carmes à Géronde, édifié sur les ruines d’établissements religieux plus anciens. Dans l’église Saint-Martin reconstruite et dans les bâtiments conventuels restructurés, treize frères, y compris leur prieur et sept convers devaient assurer le service divin.

 

 

 

L’église conventuelle fut édifiée entre 1425 et 1430. Son chœur, transformé à la fin du XVe siècle, abrite aujourd’hui deux rangées de stalles, formées de six sièges chacune, considérées comme ayant fait partie du mobilier initial de l’établissement des carmes. Elles furent retrouvées dans les ruines de l’église après la Révolution, transférées pendant quelques années au Musée cantonal de Valère, à Sion, restaurées et replacées dans le couvent attribué aux bernardines en 1935. Elles firent l’objet d’une nouvelle disposition en 1964.

 

 

 

Seules quatre jouées de stalles hautes subsistent, fortement mutilées dans leur partie supérieure. Elles comportent chacune une statue en ronde-bosse, sculptée dans la masse et représentant les saints Pierre, Paul, Catherine d’Alexandrie et Marie-Madeleine debout. Deux jouées sont en outre décorées, dans leur partie inférieure, de bas-reliefs avec les inscriptions «a m » et «ihs» en minuscules gothiques inscrites dans des polylobes.

 

 

 

Huit jouées de stalles basses, surmontées de figurines en ronde-bosse, également sculptées dans la masse, sont aussi conservées. Elles sont aujourd’hui disposées d’une manière arbitraire et certaines ont subi des dommages considérables. Elles représentent: quatre Pères de l’Eglise, assis, lisant ou écrivant dans un livre posé sur un lutrin et dialoguant chacun avec la personnification symbolique d’un des évangélistes (lion ailé, bœuf ailé, aigle, ange); une scène de l’Annonciation; saint Martin à cheval avec un mendiant à genoux; saint Jean-Baptiste et saint Jacques le Majeur en conversation; deux religieux encapuchonnés tenant des phylactères, également en conversation. Ces derniers sont considérés par la tradition locale comme étant des carmes. Nous supposons que ce sont plutôt des prophètes. Les miséricordes des sièges ne comportent aucun élément figuré. Les stalles n’ont pas de dorsaux.

 

 

 

Ces fragments ne permettent pas de reconstituer le programme iconographique de l’ensemble. On peut néanmoins supposer que l’Annonciation faisait partie d’un cycle de la vie de Marie ou de la vie du Christ, que Pierre et Paul appartenaient à la série (complète?) des apôtres. Dans leur aspect actuel, les stalles ne sont certainement que les survivantes d’un mobilier beaucoup plus important.

 

 

 

Extrait du texte de Claude Lapaire dans «Stalles de la Savoie médiévale», Genève 1991.

 

 

8.9.2007 | 10.30 et 15.30 h

Visites guidées par Prof. Gaëtan Cassina

 

Service des bâtiments, monuments et archéologie

 

Pl. du Midi 18

 

Case postale 478

 

1950 Sion

 

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