Nationale Informationsstelle zum KULTURERBE NIKE

Située en amont du village, sur la berge du torrent de Verbier, la forge doit son nom à une famille qui, venue au 17^e siècle de la vallée d’Aoste, s’est spécialisée dans la fabrication de cloches. La première forge fut emportée en 1818 lors d’une crue provoquée par l’effondrement du glacier de Giétroz. Le bâtiment actuel a été reconstruit plus haut sur le versant par François Oreiller. L’exploitation a cessé en 1945 et la forge a été remise en état en 1991 pour permettre des démonstrations. L'édifice principal est une imposante construction en maçonnerie de deux étages. Tandis que l’étage était utilisé comme habitation, le rez-de-chaussée comprenait la forge proprement dite, dont l'outillage est en grande partie conservé et comprend plus de 400 pièces. Beaucoup de ces machines et outils ont été fabriqués par les forgerons eux-mêmes. Les mécanismes de la forge sont actionnés par des roues à godets qui ventilent cinq fours. A cela s’ajoute un ensemble de machines, dont un imposant marteau-pilon et des perceuses à colonne. Des installations qui fonctionnent encore! La spécialité de la forge Oreiller était la cloche pour le bétail, fabriquée par forgeage et non coulée comme celle des fonderies, ou soudée. Cependant, comme la saison de fabrication des cloches était courte, la forge faisait aussi des poêles en tôle, des cercles pour les roues de char, des clous, des vis et des articles de serrurerie.