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Bulletin 2/2021

Pourquoi voyager ?

« Le voyage est la meilleure éducation pour une personne intelligente », a écrit Johann Wolfgang von Goethe. Hans Magnus Enzensberger, lui, voyait dans la volonté de s’évader de son quotidien organisé méthodiquement la raison la plus importante de voyager. Des théories anthropologiques plus récentes considèrent les fêtes, les rituels ou le jeu comme des moteurs du voyage. Dans l’histoire, la santé a aussi été une raison importante pour se déplacer ; il y a presque deux millénaires, par exemple, jusqu’à un millier de baigneurs se divertissaient dans les thermes romains de Caracalla. Comment le tourisme, qui, en raison de la pandémie de Covid 19, a subi une baisse des nuitées allant jusqu’à 80%, en particulier dans les villes, se développera-t-il après l’ouverture des frontières ? Sur cette question, les spéculations vont bon train. Dans un récent article, la NZZ (Matthias Benz) qualifiait le droit de voyager de liberté fondamental. J’aurais quelques réserves à exprimer sur ce sujet. La surconsommation accélérée de ressources, à des prix cassés, que ce soit pour voyager ou pour d’autres activités, a les conséquences négatives que l’on connaît. Il ne reste donc que la voie d’une consommation modérée. Pour le tourisme, cela pourrait signifier : des déplacements respectueux de l’environnement, des produits locaux, un artisanat traditionnel ou de qualité et des paysages humanisés bien entretenus. Ce type de voyage gagne en intérêt, car il met en valeur la singularité de l’endroit.

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