Nationale Informationsstelle zum KULTURERBE NIKE

 

17h « Quand l’Etat s’est invité dans votre quotidien »

 

 

 

par Michel Oris, professeur de démographie historique et d’histoire sociale à l’Université de Genève, codirecteur du Pôle de recherche national sur les vulnérabilités à travers le parcours de vie.

 

 

 

Dès le 19e siècle, l’État organise, norme et planifie les moments clés de l’existence. De la naissance à la mort, en passant par le mariage, la maternité et le travail, les institutions deviennent les jalons incontournables des trajectoires individuelles. Et, à une époque où l’architecte ingénieur devient une figure emblématique, elles prennent une place imposante tant au niveau architectural que symbolique.

 

 

 

18h « Recensement des cimetières genevois »

 

 

 

par Suzanne Kathari, historienne et Natalie Rilliet, historienne de l’art.

 

 

 

Entre crainte et curiosité, le cimetière suscite des réactions diverses. Afin de mieux connaître l’histoire de ce lieu particulier, son intérêt historique et son enjeu patrimonial, les auteurs de Histoire et Guide des cimetières genevois vous proposent un parcours dans le temps et à travers le canton, des sites les plus anciens aux columbariums les plus récents.

 

 

 

19h Concert de Fiona Daniel – infos sur www.batie.ch

 

 

 

Sa musique se situe à la frontière du folk et du jazz. Parfois, une chanson s’égare dans une sphère teintée de rock alors qu’une autre s’éveille soudainement dans une couleur country. La jeune Zürichoise Fiona Daniel présente son premier album « Drowning » qui s’offre comme une foule multicolore et agitée, où les chansons polychromes ne se ressemblent pas.

 

 

 

20h « Café Mortel »

 

 

 

par Bernard Crettaz, sociologue, ethnologue et ancien conservateur du musée d’ethonographie de Genève.

 

 

 

Dans la foulée des cafés philo, les cafés mortels réunissent en Suisse depuis 2004 des assemblées de personnes autour de la mort, pour l’extirper du ghetto dans lequel la plongent les secrets de famille, le mythe de « la bonne fin » et notre société consumériste qui a peur de la voir en face. Dans ces réunions de bistrot, les participants s’expriment à bâtons rompus sur des deuils vécus et qui souvent ne passent pas.